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Votre serviteur

Je m'intéresse à l'art sensuel à travers ses différentes productions artistiques.

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Vous allez découvrir :

Jeudi 9 novembre 4 09 /11 /Nov 17:40
Marlene 8 – Nuit initiatique.
 

Marlene se rendit ensuite au salon de la grande demeure, espérant y trouver François en train de prendre son petit déjeuner. Mais une fois de plus il avait déserté son propre toit, laissant un mot à Marlène :
« Soyez prête pour dix-neuf heures. »

Elle le fut.

Lorsqu'elle entendit François, ce beau PDG Suisse très mystérieux et ami de Luc ouvrir la porte d'entrée, elle se leva, le cœur battant un peu plus vite.

Cet homme-là n'était pas ordi­naire, et sans rien savoir de très précis sur son compte, Marlène devinait qu'il représentait une certaine forme de puissance, et cela excitait la jeune femme autant que le flegme et le mystère qui caractérisaient le Suisse.

Mais cette fois, il ne put cacher son émo­tion : Marlène était somptueuse.

Une robe en crêpe de Chine blanc, de Saint-Laurent, simple­ment rattachée à l'épaule par une broche de turquoise, moulait son corps, le dévoilant plus qu'elle ne le dissimulait. Le riche tissu, très souple, suivait la moindre courbe, épousant le plus léger creux, révélait les seins hauts et drus, le ventre, à peine bombé, les cuisses longues. Son cou et ses bras étaient dénudés et tranchaient par leur teinte dorée sur l'éblouis­sante blancheur de la robe. Elle avait relevé ses cheveux, ce qui la grandissait encore, et faisait d'elle l'extraordinaire vestale d'on ne savait quel rite.

- Admirable, dit enfin François.  Cette soirée sera infiniment rehaussée par votre présence, et j'espère que les autres convives seront dignes de vous, ajouta le Suisse en baisant la main de la jeune femme.

II était lui-même assez étrangement vêtu : il portait un smoking des plus classiques, ce qui, par cette chaleur, était en soi un exploit, et par-dessus, une immense cape noire. Bien que très étonnée, Marlène ne lui fit cependant aucune remarque, ni ne lui posa pas de questions. Après une série de compliments plutôt bien tournés, François l'emmena hors de la ville, dans un coupé décapotable. Les gens se retournaient sur leur passage. François sortit de la ville, prit une petite route vers l'est, qui serpentait entre les collines. Très vite, ils atteignirent la forêt. Marlène s'étonna :

- Où donc a lieu cette fête, François?

- Vous allez voir, c'est très beau : un vieux château fortifié, qu'on a restauré il y a peu, et qui date du moyen âge.

- Et quel genre de soirée y donne-t-on ?

- Ça ressemble un peu à des clubs comme le Rotary, ou le Lion's, si vous voulez. Mais stric­tement Suisse. A la fois très mondain et très pittoresque. D'ailleurs, je dois vous prévenir que les invitées qui viennent pour la première fois sont soumises à une petite cérémonie... d'intronisation. Vous n'y voyez aucun inconvé­nient, bien entendu?

- Bien entendu! le rassura Marlène.

François avait parlé d'un château, mais Marlène découvrit une véritable forteresse, au sommet d'un mont assez curieusement escarpé. Le pont-levis s'abaissa pour eux, et Marlène se dit : « Les guetteurs ont prévenu de l'arrivée de Sa Majesté. J'espère qu'ils ont prévu des jus de fruits, je meurs de soif! ». François gara le coupé dans la cour, puis ils pénétrèrent dans une vaste salle tendue de velours vert et rouge, et ornée d'étranges bannières. Il faisait nettement frais sous les hauts plafonds voûtés, et Marlène se sentit rafraîchie. François l'entraîna ensuite sous un petit porche, et ils se retrouvèrent dans une chambre aux proportions beaucoup moins grandioses que la précédente. On aurait dit une cellule de moine, autant par la dimension que par la simplicité de l'ameublement.

- Vous êtes ici chez moi, donc chez vous, expliqua François. Je suis, pour quatre ans, le Grand... le président de notre association, et j'ai pour seul privilège de pouvoir disposer, quand bon me semble, de cette chambre.

Marlène tourna sur elle-même et fit une petite moue en disant :

- Bien mince, le privilège. On ne peut pas dire que ce soit vraiment présidentiel...

- Vous avez raison, mais j'aime cette sobriété. Et puis le château dans son ensemble est tellement superbe... Il réserve bien des surprises à qui veut bien le découvrir. Et quand je viens me retirer ici quelques jours, j'ai vraiment l'impression d'être un prince du Moyen-Age!

Tout en bavardant, François ôtait sa cape, sa veste de smoking, et sa chemise. Quand il fut torse nu, Marlène dut réprimer l'envie de passer la main sur la large poitrine rousse et velue... « François le Lion », se dit-elle rêveusement. Mais son mentor revêtait une cagoule noire, brodée au front d'une tête de lion stylisée.

- Ne vous inquiétez pas, dit François, ce n'est qu'un vêtement rituel. Voyez-vous, aujourd'hui c'est un grand jour pour notre association : l'anniversaire de sa création. Et c'est l'occasion pour nous d'une grande cérémonie lors de la pleine lune. De nou­veaux membres vont être intronisés, et en tant que président, ce sera pour moi la première manifestation importante. C'est un grand jour, en somme, conclut-il d'un ton empreint de dérision.

- Mais qu'est-ce que cette association repré­sente? questionna Marlène. Vous ne m'avez pas dit grand-chose. Et d'abord, quel est son nom?

- Son nom ne vous dirait rien du tout, ma chère, tout ça est purement local, je vous l'ai dit. Et vraiment d'aucun intérêt pour vous, je vous l'assure. Disons que le Temple de la Lune pourrait être notre second emblème. Si vous connaissez le Mexique, vous comprendrez. Mais venez, il va bientôt être l'heure.

Il prit la jeune femme par le coude et l'en­traîna dans une suite de couloirs aux murs de pierre suintants d'humidité, éclairés par d'im­pressionnantes torchères.

- Ce décor est destiné à donner au novice une haute idée de son engagement parmi nous. Vous faites en ce moment le trajet que font tous ceux qui veulent faire partie de notre groupe.

- C'est le parcours du combattant, en quel­que sorte, ironisa Marlène. Il n'est pas très difficile...                               '

Le Suisse eut un petit rire et commenta :

- Au vingtième siècle, les initiations, vous savez... Si c'était franchement désagréable ou difficile, nous n'aurions personne.

- Comment sélectionnez-vous vos candi­dats?

- Très classiquement : ils sont parrainés. Mais ils doivent aussi subir avec succès certai­nes épreuves initiatiques : il y a une sorte d'interview, et quelques autres tests...

Ils arrivèrent devant une autre porte que François poussa en s'effaçant pour laisser passer son invitée. Il la prévint :

- Vous allez avoir une petite surprise, j'es­père qu'elle sera à votre goût.

Marlène eut un choc, en effet. La salle était ronde, presque aussi grande que le hall d'en­trée, et vide. Et sur les murs, d'immenses photos qui la représentaient! Le portrait le plus grand, au-dessus de l'une des portes qui donnaient accès à la salle circulaire, ne mon­trait que son visage, les yeux fermés, serein et beau, comme si elle avait été surprise pendant son sommeil. Mais les autres posters la mon­traient en pied, nue, allongée au soleil, nue et mouillée comme au sortir de son bain, nue en train de passer sur son corps magnifiquement

révélé une crème fluide qui rendait sa peau plus brillante encore...

- Mais... qu'est-ce que ça veut dire? mur­mura-t-elle.

Le plus étrange était que les fonds, les décors avaient été rendus flous par le photographe, et qu'elle ne pouvait reconnaître les lieux où ces images lui avaient été dérobées. Marlène se sentit à la fois flattée et flouée...

- Vous auriez pu me demander mon avis! s'insurgea-t-elle.

Cela lui paraissait incroyable... Puis elle se souvint! La prédiction d'François, le premier soir, chez Cécile... Les Tarots... Il lui avait parlé de son double! Elle devait rencontrer son double en Suisse. C'était sûrement le modèle des pho­tos, cette jeune femme qui lui ressemblait... Mais c'était impossible! Il ne s'agissait pas là d'un sosie, avec ce qu'il comporte toujours de différences, aussi subtiles soient-elles! C'était bien elle, Marlène. Il était peu probable que son sosie ait aussi ce minuscule piercing au nombril, légèrement de travers, ou ce geste bien à elle pour relever ses cheveux sur sa nuque mouillée, ou encore la cambrure caractéristique des jolis pieds, donnée par dix années de danse classique.

- François, vous allez m'expliquer, intima-t-elle d'un ton sans réplique.

- Mais bien sûr, ne vous mettez pas en colère, je vous en prie. C'est très simple : tous les quatre ans, nous nous réunissons et nous invitons une très jolie femme, choisie parmi les plus belles qu'il nous soit donné de rencontrer. Nous l'invitons à notre cérémonie et nous rendons hommage à sa beauté, à sa perfection. Et pendant quatre ans, elle va symboliser cette perfection que nous nous engageons, entre autres choses, à rechercher et à produire.- Voilà tout. Cette année, vous avez fait l'unanimité. Lorsque je vous ai rencontrée, chez Cécile, j'ai tout de suite imaginé que vous pouviez faire partie de ces femmes d'une grande beauté que nous sélectionnons...

- Quelle horrible mot! En bref, vous m'an­noncez que j'ai remporté un concours de Miss, c'est bien ce que vous êtes en train de m'expli­quer? Eh bien cela n'excuse en rien votre manque total d'éducation, en l'occurrence! D'abord vous me volez des images de moi-même, puis vous m'attirez dans une cérémonie dont vous m'aviez dit au départ qu'elle n'était qu'une banale soirée! Vos manières n'ont rien d'idéal, mon cher, et vous devriez, avec vos amis, plancher sur ce sujet-là pendant les qua­tre prochaines années.

Visiblement, les remontrances de Marlène avaient quelque peu agacé son hôte. Il serrait les mâchoires d'inquiétante façon, puis se maî­trisa et répondit :

- J'avais pensé qu'avec le sens de l'humour qui vous caractérise, vous auriez fini par appré­cier tout cela. Après tout, si ce n'est pas extraordinaire, ça n'arrive pas tous les jours, ce genre de situation.

Foncièrement honnête, Marlène reconnut qu'il avait raison. Elle consentit à lui sourire et demanda :

- Dites-moi quand même où vous avez pris ces photos? François haussa les épaules :

- Chez vous, à la plage, que sais-je? Cela a-t-il de l'importance? Mais l'heure avance, Marlène. Acceptez-vous d'être notre Grande Prêtresse ce soir?

Bien. Alors veuillez vous tenir au centre de cette étoile.

Il désignait une immense mosaïque, au mi­lieu de la salle. Marlène alla se placer dans le rond central, hiératique et splendide dans sa robe blanche qui découvrait son cou,, ses épau­les parfaites, et la quasi-totalité de son sein gauche. Elle refréna un petit sourire en se di­sant « Cécile va encore penser que je fais de n’importe quoi ! » Elle se voyait déjà en train de lui raconter la situation loufoque dans laquelle le destin et son insatiable curiosité venaient encore de la précipiter. Nul doute qu'elle appré­cierait, comme à son habitude.

- Qu'est-ce que je suis censée faire ? deman­da-t-elle pour mieux réprimer l'angoisse qui la gagnait.

- Pour l'instant, rien. Les participants vont entrer, dans quelques minutes, par ces portes. Ils vous admireront, c'est à peu près tout.

Mais vous semblez nerveuse. Voulez-vous boire quelque chose?

 Elle fit oui de la tête, et François alla chercher, derrière une tenture, un grand verre tout blanc de givre.

- Fruit de la passion, citron, et une goutte de gin, annonça-t-il.

Reconnaissante, Marlène but à grands traits. Puis, au bout de quelques secondes, elle se dit que les gouttes de gin devaient être nombreu­ses, car elle ressentit une immédiate et légère euphorie. Mais déjà, les portes s'ouvraient et les participants entraient, torses nus, en cagou­les noires, tous des hommes. « François avait omis de me livrer ce petit détail, mais ce n'est pas vraiment étonnant. Toutes ces associations sont horriblement misogynes... » continuait à penser Marlène, luttant contre la brume chaude et cotonneuse qui envahissait son cerveau. Autour d'elle, les hommes devaient être une trentaine. Marlène soutint leur regard avec d'au­tant moins de gêne qu'elle se savait très belle et qu'elle commençait à véritablement appré­cier la situation. Le léger brouillard euphori­que glissait lentement dans tout son corps, et se sentir regardée par tous ces hommes aux visages dissimulés ne tarda pas à faire naître en elle une sensation d'excitation familière et pourtant incongrue... Le silence régnait dans la grande salle. François se tenait à un mètre de la jeune femme, et lorsque le dernier des partici-

pants fut entré, et la dernière porte refermée, il se tourna vers elle, ordonnant :

- Otez votre robe, Marlène!

La jeune femme sentit de vagues velléités de refus refluer dans sa tête, mais elle obtempéra, se trouvant curieusement docile. En même temps, il lui plaisait d'obéir à l'homme roux, comme il lui plaisait de lentement dévoiler son corps devant tous ces hommes qu'elle ne rever­rait jamais.

Quand elle posa la main sur l'agrafe de turquoise qui retenait sa robe à l'épaule, François prononça d'une voix forte des mots qui ne s'adressaient pas à elle et qu'elle ne comprit pas. Cinq hommes s'avancèrent alors, entou­rant la jeune femme de plus près. Tous pou­vaient la voir, cependant, mais les cinq privilé­giés auraient pu la toucher en tendant simple­ment le bras. Marlène fut certaine de reconnaî­tre, parmi eux, le petit homme brun et sec – sans doute un Italien - qui les avait abordés, elle et Simon, au restaurant, à Lausanne : il portait, à l'index droit, une grosse bague en saphir et brillants... Lui seul, d'ailleurs, semblait extrêmement excité par la situation : son torse maigre se soulevait à un rythme rapide, alors que les quatre autres faisaient preuve d'un grand calme. Marlène les fixa, l'un après l'autre, tentant de découvrir elle né savait quoi sous ces masques noirs...

Puis elle commença à faire glisser le soyeux crêpe de Chine sur son corps doré. Elle ne portait, sous sa robe, aucun sous-vêtement qui eût pu faire malencontreusement plisser le beau tissu, et la soie blanche glissait avec lenteur, s'enroulant miraculeusement autour des seins tendus et pleins, les découvrant ensuite, puis autour de la taille presque trop fine pour le poids des fruits lourds qui la surmontaient. La soie blan­che se coinça un instant entre les cuisses, à la fourche mystérieuse, retardant cruellement le moment où elle se révélerait à la vue de tous. Savamment, la femme blonde lâchait ici, rete­nait là, et figeait l'instant Une tension évidente crispait les poings des hommes qui la regar­daient. Le silence n'était troublé que par l'éner­vant crissement de la soie sur la peau... Cer­tains devaient se retenir pour ne pas porter une main sacrilège vers le miraculeux assem­blage de perfections féminines qu'ils avaient sous les yeux. Au moment où Marlène laissa tomber sa robe à terre, enfin plus nue qu'ils n'eussent pu le désirer, toutes les poitrines se vidèrent ensemble d'un souffle trop longtemps retenu. Volontairemment, elle creusa les reins, faisant saillir davantage son fessier bombé, révélant le seuil moussu et blond.

Perchée sur ses hauts talons, elle présentait un spectacle d'une beauté presque obscène, et le contraste qu'offraient sa perfection physique et la lubricité de sa pose donnait aux regards masculins des lueurs de folie.

Le petit homme à la bague et qui était maintenant tout près d'elle, paraissait particulièrement nerveux. Il tremblait presque et de dessous sa cagoule sortaient des mots sans suite. François lui parla sèchement, et douché, il s'arrêta sur-le-champ. Les quatre autres ne semblaient pas moins émus, mais .ils maîtrisaient mieux, semblait-il, les manifestations de leur excitation. François s'ap­procha d'eux, leur murmura quelque chose, et ils s'écartèrent d'un pas.

Puis le maître de cérémonie s'approcha de Marlène, et la força, sans un mot, à s'allonger nue sur le dos sur les dalles froides du sol. Alors elle sentit celui ci bouger sous elle et les dalles s'élevèrent lentement, pour former une espèce d'autel à environ un mètre vingt du sol. Un plancher coulissait sous la table de pierre. François parla encore, et les cinq postulants s'appro­chèrent, cette fois tout près. Marlène se sentait toujours aussi passive, vaguement intéressée par ce qui se produisait autour d'elle, mais surtout fascinée par les regards qui ne la quittaient plus, chauffant sa peau. Ils étaient tous différents, ces regards, et pourtant elle lisait en eux tous exactement le même mes­sage.

François vint se placer à la tête de la jeune femme, seul endroit resté libre autour de l'au­tel. Il commença alors à prononcer des mots rituels, auxquels les autres, restés près des portes, répondaient en chœur. Puis il interro­gea chacun des cinq candidats, et ils répondi­rent aussi, d'une voix plus ou moins assurée. Alors Marlène sentit les mains de l'un d'eux se poser sur ses chevilles. Elles étaient légère­ment moites et tremblantes, et elle fut certaine que c'étaient celles de l'Italien.

Puis l'un de ceux qui étaient sur son côté gauche posa les siennes sur sa cuisse, frôlant d'abord la peau, et les appliquant ensuite avec force, écartant le fuseau de chair lisse et ferme. L'homme qui lui faisait face fit de même avec l'autre cuisse. En face d'elle, celui qui mainte­nait ses chevilles se mit à haleter : il décou­vrait, comme ceux qui étaient restés au fond de la salle, le spectacle affolant de l'intimité déjà luisante de sève de Marlène, et elle sentait ces regards couler sur elle comme une lave, qui lui fit, sans qu'elle s'en rendît compte, s'écarter d'elle-même davan­tage.

Alors, ceux qui étaient à la hauteur de ses épaules posèrent leurs mains sur son ventre et ses seins. François parla encore, et les cinq hommes caressèrent le beau corps offert, qui ne put bientôt plus retenir de lascifs mouvements, sur la table de pierre. Marlène ouvrait parfois les yeux, et voyait de grosses gouttes de sueur . tomber de dessous les cagoules. A ses pieds, le petit Italien ne se contenait plus, et ses gestes se faisaient de plus en plus hardis. Pour finir, il saisit à pleines mains le pubis charnu, grimpant pour ce faire sur l'autel où Marlène s'écartelait. Elle sentit un doigt dur et noueux percer sa chair, glisser le long des pétales détrempés de sa vulve, et lui faire un peu mal. Mais elle ne fuyait pas ce contact, au contraire, et avançait vers lui, rampant sous les mains qui mettaient le feu à son ventre, vers ces doigts affolés et presque agressifs. Ceux qui maintenaient ses cuisses les replièrent sur son ventre en les écartant largement, ouvrant davantage le sexe corallien, exposant l’anus délicieusement plissé, l'offrant pleine­ment à la vue et à l'appétit de l'Italien.

Marlène avait tant remué sur la table qu'elle se retrouvait les genoux sur le menton et les fesses tout au bord.

François lança un ordre, et le petit Italien, qui avait enfilé trois doigts dans la conque veloutée, poussa un grognement et défit nerveusement son pantalon. A la bonne hauteur, il s'enfonça en Marlène sans aucune douceur, mais là encore la brutalité de son assaut ne fit que porter à son comble l'excitation de la jeune femme.

Elle cria, car aussi mouillée qu'elle le fût, elle eut quelque mal à accueillir la verge étonnamment épaisse et longue de l'Italien. Les quatre autres, à leur tour, se déchaînèrent sur elle, pétrissant la chair délicate de ses seins, meurtrissant leurs pointes dressées, frottant leurs membres contre la peau enfiévrée. L'un d'eux s'abattit sur le ventre blond, soulevé par la houle du désir et le mordit, faisant crier sa victime de plaisir et de douleur mêlés. L'Italien ne bou­geait pas, jouissant à longs traits dans la vulve qui se crispait autour de lui. Extatique, il semblait ne pas croire à l'intensité du plaisir qui brûlait ses veines. Puis il se retira alors que Marlène, frustrée, gémissait sur la table. Pour­tant, il fut aussitôt remplacé par l'un des qua­tre autres, qui se débattit tant dans le sexe englué que la jeune femme ne tarda pas à jouir en saccades aiguës, qui ne relâchèrent en rien la tension sexuelle dont elle était la consen­tante victime. Son deuxième tortionnaire ne cessait de là pistonner avec une régularité têtue et très vite, lé désir de Marlène remonta dans ses reins insatisfaits. Une fois de plus, cependant, son partenaire la laissa au bord de la jouissance, et elle s'épuisait à ne pouvoir atteindre l'orgasme plein et dévastateur que tout son corps réclamait. Le troisième, puis le quatrième vinrent à leur tour. Ils la firent jouir à chaque fois, lui donnant ce plaisir aigu qui ne la soulageait que   quelques secondes pour mieux la faire haleter de désir ensuite. Elle avait l'impression qu'elle n'était plus qu'une machine à jouir, et elle gémissait de plus en plus fort, appelant une satisfaction totale de ses sens. Elle reprenait conscience, de temps à autre, et se disait que le breuvage d'François devait contenir une drogue quelconque qui avait enflammée ses muqueuses, mais elle s'en moquait aussitôt reprise par le rut forcené de ces hommes qui la possédaient sans fin, sans qu'elle désirât qu'il y ait une fin.

Mais le dernier des cinq s'avança. Son sexe émergeait d'un pubis blond et frisé. Il ne se précipita pas en elle, comme les autres l'avaient fait. Il caressa un moment le sexe féminin engorgé de son propre plaisir et de celui des quatres hommes. Sa caresse était presque apaisante, après les assauts brutaux des autres. Il avait de grandes mains lisses et jeunes. Marlène le regarda, vit de magnifiques épaules, larges et musclées, un torse bronzé, des hanches étroites dans le pantalon de smo­king noir. Sous la cagoule, des yeux bleu-vert la fixaient. Après de longues caresses, il lui pris les jambes et la força doucement à se mettre à plat ventre sur la table minérale. Le cœur de Marlène se mit à battre un peu plus vite. Tous pouvaient, à présent, admirer les sphères bombées de ses fesses, le creux de ses reins souligné de deux fossettes, et tous eurent envie de les mordre. A nouveau, l'homme passa lentement ses longues mains sur la cambrure excitante, comme pour mieux en souligner le galbe. Il écartela doucement les globes jumeaux, mettant à nu l'orifice secret. Autour d'eux, on s'agita... Marlène sentait l'ex­citation monter en elle comme elle montait en eux, et elle appuya davantage son ventre nu contre la pierre tiède, prit un peu appui sur ses genoux, écarta les cuisses à l’invite des douces mains. Puis elle cambra les reins, révélant la naissance de sa vulve rosé et trempée de sperme, son anus qui appelait un viol consenti. Pour mieux s’offrir, elle se mit à quatre patte, croupe tendue au maximum et appuya ses seins sur la froideur de la pierre. Un ordre claqua et la table descendit de 50 cm pour mettre son postérieur à portée de tir.

L'homme recueillit un peu de cyprine au creux ouvert du sexe féminin et en enduisit la surface étoilée. Il défroissa les plis radiés du muscle contracté, lentement, patiemment, lissant chaque fronce de chair d’un doigt inquisiteur et ferme. L’anus se détendit, s’épanouit en corolle sous la pression bienveillante de la pulpe du doigt amicale. Il y posa son gland violacé, puis il força son passage avec une implacable lenteur obstinée. Marlène haletait bruyam­ment, se mordait les lèvres pour ne pas crier sa douleur, mais se sentait enfin envahie, déflo­rée, prise comme elle le désirait depuis le début. Ce membre qui s'enfonçait inexorable­ment dans ses reins la brûlait d'une flamme exquise et sans fin. L'orgasme, comme un étau puissant, se resserrait autour de son ventre, irradiant ses cuisses, montant dans sa poitrine écrasée sur le marbre. Lorsque son bourreau fut complètement en elle, l'écartelant jusqu'aux limites de la déchirure, une jouissance énorme la broya et elle ne retint plus ses hurlements.

Quelques secondes plus tard, son partenaire jouit à son tour, en un jet épais qui ne semblait pas vouloir s'interrompre. Elle sentit sa semence tiède la remplir et déborder de ses entrailles. Enfin il murmura quelque chose que Marlène, terrassée, n'entendit pas bien. Elle se sentit ensuite soulevée par quatre bras puissants, emportée hors de la salle, et allongée sur une couche moelleuse, où elle s'abandonna à un sommeil réparateur.

Par Maxime - Publié dans : Récits érotiques
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