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Votre serviteur

Je m'intéresse à l'art sensuel à travers ses différentes productions artistiques.

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Mardi 13 février 2 13 /02 /Fév 00:57
Marlène 10 – Le petit bikini rouge.

 

Je ne dirai pas que le sexe n'y fut pour rien. C'était son corps, après tout, qui m'avait d'abord attirée.

Je me souviens encore du Bikini. Il était rouge. Avec un bas minuscule aux deux parties reliées par une bande si fine qu’elle en était transparente et laissait voir la peau bronzée de la hanche. Irrésistible. Mais tout de même, ce n'était pas le plus important.

L'ennui et la solitude y avaient aussi leur part. Ma meilleure amie Ségolène venait de s'en aller après quatre années de « tendre passion ». Mon déménagement avait précipité la rupture définitive, mais je crois qu'elle serait partie même si j'étais restée dans ce quartier du Grésivaudan. Cette question lui avait seulement fourni un prétexte com­mode.

La perte de Ségolène avait sérieusement ébranlé ma confiance en moi-même. Recommencer à courir l'aventure me fai­sait un peu peur et je n'avais pas un travail qui m'aurait distrait de mes problèmes person­nels. Et on était en plein été. Je restais donc chez moi à traînasser, avec pour seule compagnie la télé et quelques livres de poche. Et c'est ainsi que tout a com­mencé.

Je ne l'ai pas vue emménager, car j'étais ce jour-là à Lyon avec un client. Ma maison est bâtie sur la colline de Biviers et domine de toute sa hauteur celles qui se trouvent de l'autre côté de la rue. La maison des Stendhal était inoccupée depuis un mois. Elle était petite, séparée de la chaussée par un joli carré de pelouse qu'une haie d'arbustes protégeait de tous les regards sauf du mien. Il est certain que le fait d'habiter une maison située en hau­teur représente un réel avantage quand la voisine d'en face est une jeune et jolie fille habituée à prendre des bains de soleil dans un minuscule Bikini rouge.

J'étais devant ma fenêtre quand elle est sortie de chez elle. Elle semblait calme et sûre d'elle. Si elle m'avait vu, je ne crois pas que ça l'aurait gênée. Elle tenait une grande serviette de bain et un flacon d'huile à bronzer d'une main, et un maga­zine de l'autre. Elle a secoué plusieurs fois la serviette, d'un geste nonchalant, pour bien l'étaler. Puis elle s'est enduite d'huile à bronzer. Puis elle s'est allongée sur le dos en rejetant ses longs cheveux bruns en arrière, et a fermé les yeux. Elle semblait d'un calme impressionnant.

J'ai dû l'observer pendant une heure, ce premier jour. J'allais de temps à autre faire un tour dans la maison, mais j'étais irrésistiblement ramenée vers la fenêtre. Le moindre de ses gestes me troublait. Chaque fois qu'elle s'étirait, qu'elle se retournait, je sentais les battements de mon cœur s'accélérer. Je me rappelle encore, douloureusement, ma déception quand elle a fini par rentrer.

Le lendemain, je n'ai cessé d'aller et venir fébrilement devant la fenêtre du living-room. Je me souviens de l'excitation qui m'a saisie quand ma vigilance a été enfin récompensée. Au début, j'ai tenté d'imposer des limites à ce voyeurisme. Je quittais intentionnellement la maison dans l'après-midi, ou installais une chaise longue dans la cour arrière, d'où je ne pouvais pas la voir. (C'est ainsi que j'ai remarqué pour la première fois la C4 grise garée sur la route qui passait der­rière ma maison, mais sur le moment je ne me suis pas posée de questions.) Puis j'ai renoncé à me discipliner, et ma surveillan­ce quotidienne est devenue routine.

Si je me souviens précisément du pre­mier jour où j'ai vu Sophia, je ne sais plus très bien à quel moment je suis passé de la surveillance à la tentative de filature. Je sais que c'était une à deux semaines après qu'elle eut emménagé, mais c'est tout. Un brusque changement dans ses habitudes qui a piqué ma curiosité. J'avais pu, au cours de cette première période, me faire une idée assez précise de son emploi du temps. Elle le suivait avec une certaine régularité et j'avais acheté une puissante paire de jumelles.

Levée vers 10 heures (je la voyais par la fenêtre de la cuisine), elle prenait son bain de soleil de 2 à 4 heures de l'après-midi. Elle sortait rarement le soir et personne ne venait la voir. Elle allait de temps en temps faire des courses, mais même ces sorties-là étaient régulières : le mercredi vers 14 heures.

Puis, un mardi, elle est sortie de chez elle à 9 heures du matin. Je m'en suis aperçue par hasard, en passant de la chambre à la cuisine. Et le jeudi matin, même chose. Avec, chaque fois, un retour à midi. Au bout de quelques jours, j'ai vu qu'elle portait un grand carton à dessin de teinte rougeâtre. Ségolène ayant elle-même suivi des cours de dessin pendant un an, j'avais tout de suite compris de quoi il s'agissait. Peut-être cette fille était-elle une étudiante ? Les cours d'été venaient sans doute de commencer. J'ai décidé d'en avoir le cœur net.

A ma première tentative pour la suivre, j'ai lamentablement échoué. Je l'ai épiée de ma fenêtre, cachée derrière le rideau, jusqu'à ce qu'elle sorte. Puis je suis allée chercher ma voiture. Calmement, pour ne pas attirer son attention. Trop calmement.

Le temps de sortir la voiture du garage, elle n'était plus là…

Le lendemain, elle était heureusement fidèle au poste sur la terrasse. Il faisait une chaleur douce et agréable, différente de ce que nous connaissons d’habitude dans la cuvette Grenobloise à cette saison.

Elle s’est allongée sur son bain de soleil. Longue, fine, ferme jusqu’au bout des mollets. Le même mini-maillot rouge moulait deux beaux seins ronds et pointus qui semblaient vouloir s’échapper à tout prix. Le bas épousait parfaitement une vulve forcément glabre vu l’étroitesse du tissu. On voyait parfaitement le bombé sensuel du pubis, surmonté d’un ventre musclé et nerveux. Le nombril laissait jaillir un petit diamant enchâssé sur un piercing d’or. Elle posa son livre à terre et ferma les yeux, immobile.

Déglutissant avec peine, j’installais mon fauteuil confortablement afin de mieux profiter du spectacle. J’attrapais mes belles jumelles toutes neuves et je me positionnais en petite voyeuse, toute excitée.

Cela faisait bien quinze minute qu’elle n’avait pas bougé et l’absence de vent rendait l’atmosphère un peu plus étouffante qu’à l’accoutumée. De fines perles de sueurs commençaient à naître sur son ventre nerveux exposé aux chauds rayons du soleil de juillet. Je le voyais monter et descendre en cadence, au rythme de sa respiration alanguie. Son petit nez mutin faisait un peu d’ombre à une bouche carminée et entrouverte sur deux rangées de dents aussi blanches que régulières. Mes jumelles étaient si puissantes que j’avais la sensation de percevoir son souffle sur mon visage de voyeuse.

Soudain elle releva le haut du corps, porta les mains dans son dos défit quelque chose et arracha prestement le haut de son maillot.

Les seins étaient parfaits. Ronds, pleins et surmontés de larges aréoles de brune méditerranéenne. Elle releva le dossier de son transat et se rallongea, mais ses seins ne perdirent rien de leur prestance, au contraire, ils trônaient fièrement toujours aussi ronds au dessus de ce corps de velours, comme deux sentinelles aux aguets. Elle repris son bouquin, chercha sa page et se mis à lire, en monokini.

La position relevée avis permis aux quelques gouttes de sueur de se rejoindre et de former des bulle d’eau un peu plus grosse. La pesanteur aidant elles commencèrent à descendre.

La première glissa prestement entre les seins, contourna le globe charnu par le dessous, l’abandonna pour filer tout droit vers les abdominaux. La seconde pris le même chemin mais poursuivi sa course au centre, tout droit vers le nombril et s’y enfourna. Une dizaine d’autres suivirent le même chemin avant que le trop plein ne soit contraint de se déverser encore un peu plus bas.

Leur progression fut difficile du fait du fin duvet blond qui freinait leur course. Elle finirent par surmonter l’obstacle et disparurent de ma vue en se glissant entre le fin espace laissé entre le haut du maillot et la peau, espace ménagé par la tension de l’élastique du string sur les hanches. Je les imaginais alors poursuivre leur chemin, plongeant par dessus l’arrondi d’un pubis parfaitement lisse, puis se faufiler le long du capuchon, contourner la peau si fine de la fourchette, caresser un instant le clitoris échauffé par le soleil, et glisser le long des petites lèvres pour venir se mêler à la liqueur intime de la belle au creux de son volcan endormi …

 Car ma victime mouillait. Je venais de le remarquer grâce à un changement de couleur du maillot au niveau du bas de la vulve. Etait-ce la chaleur qui excitait notre belle ou sa lecture ? Rapidement je me levais et couru chercher le petit télescope abandonné par ma Ségolène. Je fixais rapidement le pied bien au sol et pointais l’oeilleton en direction de la couverture : « caprices de femmes » tel était le titre du livre. Evocateur sans nul doute, mais encore ? Je me déplaçais vers ma seconde fenêtre et pointais à nouveau mon engin, telle une Mata-Hari des temps modernes. Maintenant je pouvais lire la page opposée :

 

« … Matisse sent monter en lui une sève brûlante, son gland le brûle, sa violence originelle le tenaille, il ne peut plus se retenir et tant pis s'il fait mal à cette main tendue. Il se dégage et soulève la jupe. Il s'attend à un cri.

La jeune femme ne dit rien, elle accélère seulement le rythme de sa respiration. Le jeune homme ne comprend rien. Il s'en moque, pressé par le désir, il fourre sa main sous le tissu et plonge ses doigts à l'intérieur du sexe humide de sa proie.

Nul besoin de dégrafer son jean, une main habile vient à sa rencontre qui se faufile et agrippe son vit. Elle le masturbe frénétiquement. La jeune femme se plie en deux, enfonce le gland gonflé au fond de sa gorge brûlante et mime avec application la scène des petits pantins. Le gland de Matisse, nu de son écorce glisse au fond de cette muqueuse brûlante; la béance boulimique l'avale littéralement, tentant d'atteindre la luette. Prêt à décharger, possédé par cette étrange créature, il la relève. Ses bras puissants soulèvent ses cuisses légères, seule la pointe des pieds résiste à cette élévation. Il l'empale sur son jonc tendu. Malgré les ongles qui éclatent la peau, la femme se laisse glisser avec volupté sur cette gaillarde solide. Le rythme de leur respiration s'accorde. L'instant d'après, l'extase les submerge : vertigineuse, terrassante. Jamais personne ne s'est offert à lui avec tant de générosité ! La jeune femme desserre l'étreinte, elle agite le pied gauche, son slip de soie bordé de dentelle coulisse le long de sa cheville. Dans un geste rapide, ses doigts froissent l'étoffe sexy et la fourre dans le sac à main. La déculottée trémousse son arrière-train, rajuste la jupe et quitte les lieux, assouvie d'un plaisir charnel. Le jeune homme la regarde s'éloigner, déjà elle ne le connaît plus… »

 

Excitant en effet, je comprenais mieux les fondements de cette tache humide …. Sophia semblait maintenant fin prête à poursuivre la montée vers le plaisir. Elle quitta des yeux son roman, posa sa tête sur le coussin moelleux et ferma les yeux. Sa main gauche saisit le mamelon du côté opposé et l’agaça des ongles. En quelques secondes il tripla de volume jusqu’à former une belle framboise mauve sombre. Elle pétrissait maintenant son téton sans ménagement entre le pouce et l’index, il vira rapidement au rouge sombre sous l’effet de la délicieuses torture.
Sa main droite de resta pas inactive bien longtemps. Elle se posa sur son ventre, au niveau du petit lac de sueur qui venait de se vider. Elle parcouru le creux du nombril quelques instants et entama une lente reptation vers le bas, se glissa sous l’élastique de la culotte, et caressa des phalanges l’arrondi du pubis glabre et fortement proéminent. Le tissu se souleva brusquement : son majeur venait de dresser sa tête tel un naja prêt au combat et fondit sur sa proie. Un petit frémissement la fit sursauter lorsque l’objectif fut atteint. Le doigt appuya, un peu plus fort et descendit lentement, remonta, re-descendit et remonta une vingtaine de fois dans un rythme mécanique.
La machine à jouir était en route et moi, je voyais ce ventre se soulever à chaque fois vers cette main, se souffle s’accélérer, ces reins se cambrer de plus en plus à chaque passage, ces cuisses s’écarter largement et se poser sur les accoudoirs du transat, dévoilant impudiquement la quasi-totalité de sa vulve.

Puis les doigts plongèrent plus bas, taquinèrent l’entrée du cratère en feu afin de s’humecter de sa lave bouillante, le dos de la main étira l’élasthanne du maillot à son maximum pour mettre les phalanges dans l’axe du puit d’amour. Les doigts s’enfoncèrent lentement, progressivement et jusqu’à la garde des dernières phalanges. Etaient ils tous enfournés ? Je ne savais trop, l’angle de vue n’était pas parfait, mais je les vis ressortir, pour mieux se réintroduire dans son sexe, ressortir et replonger de nouveau…

Le supplice fut de courte durée. Une minute plus tard la belle se cambra brusquement, la main gauche enfonça tous ses ongles carminés dans la chair tendre du globe plantureux, tandis que la main enfouie dans son intimité hoquetait sur son sexe. Elle écarta les lèvres, le cou raidi en arrière et exhala un râle doux et long, que je devinais plus que je ne l’entendis.
La « petite-mort » venait de la faucher.

Tous son corps retomba d’un coup sur le bain de soleil blanc. Flasque.

Les jambes pendantes sur les accoudoirs, elle ne bougeait plus. L’entrejambe de son string avait glissé dans les évènements et révélait désormais un trésor de chairs rosées, niché entre deux grandes ailes de papillons luisantes et finement dentelées.

Un filet continu de cyprine s’écoulait lentement de son sexe, comme si sa vie s’en était allée, et maculait progressivement le tissu froissé du transat ….

 
Par Maxime - Publié dans : Récits érotiques
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